Les 8 et 17 mars prochains, mettons les bouchées doubles pour défendre nos droits !

  • Lors de la journée d’actions et de manifestations du 27 janvier dernier plus de 150 000 personnes se sont rassemblées pour exiger de meilleurs salaires et conditions de travail. Depuis plusieurs mois, des grèves locales montent partout dans les entreprises. Les salarié-e-s, avec la CGT, s’organisent et obtiennent des avancées (hausses de salaires, primes, embauches...) Mais la situation générale reste alarmante : il faut hausser le ton pour nous faire entendre.

    La CGT Intérim appelle dès à présent l’ensemble des salarié-e-s intérimaires et permanent-e-s à rejoindre les mobilisations à venir !

    Le 8 mars : grève féministe !

    L’exploitation capitaliste repose notamment sur le patriarcat et l’encourage. Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes résonne donc comme une date incontournable de mobilisation. Dans ce contexte la CGT Adecco, avec la CGT Intérim, appelle à la grève le 8 mars pour exiger l’égalité réelle entre femmes et hommes y compris dans le monde du travail, la fin des discriminations sexistes et de réelles mesures contre les violences sexistes et sexuelles. La CGT Adecco sera présente dans les cortèges avec la CGT Interim et invite l’ensemble des salarié-e-s de l’intérim à rejoindre la mobilisation.

    Pour l’égalité salariale, la fin des temps partiels subis et de toutes les discriminations visant les femmes

    Pour la revalorisation des métiers féminisés mais aussi des pensions des retraitéEs !

    Pour de vraies mesures et des moyens de lutte efficaces contre les violences sexistes et sexuelles dans toute la société : au travail, dans la rue et au sein de la famille. Le patriarcat divise les travailleur-euse-s, Il faut le combattre sans relâche pour éradiquer toutes les violences faites aux femmes, des plus banales aux plus dramatiques.

    Dans l’intérim, les femmes sont également victimes de discriminations spécifiques. Les agissements sexistes contre les intérimaires sont monnaie courante dans un contexte où les rapports hiérarchiques exacerbés et les inégalités de traitement augmentent le risque de violences et limitent encore plus leur dénonciation (chantage à l’embauche, menaces...) En agence, les permanentes souffrent également du sexisme dans un contexte de mise en concurrence et de course au profits

     

    Le 17 mars : Deuxième round du combat contre la précarité, les bas salaires et pour l’amélioration des conditions de travail !

    Après le succès du 27 janvier, l’intersyndicale menée par la CGT s’élargit, l’UNSA rejoignant l’ensemble des organisations ayant appelé à la mobilisation précédente pour une nouvelle journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars.

    Ces dates seront l’occasion de réaffirmer la nécessité d’une réponse forte face aux implacables réalités de la vie des travailleuses et des travailleurs dans le pays :

    L’inflation a atteint 2,8 % en décembre 2021.

    Carburant, électricité, gaz... Le prix de l’énergie a augmenté de 18,6 %.

    Les produits alimentaires de première nécessité ont également vu leur coût augmenter de manière importante.

    Pendant ce temps-là, le patronat et les actionnaires n’ont jamais eu les poches aussi pleines : la fortune des milliardaires a augmenté de 86 % depuis le début de la pandémie. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, les 1 % les plus riches ont vu leur niveau de vie augmenter de 2,8 % en moyenne, quand les 5 % des ménages les plus modestes ont perdu jusqu’à 0,5 % de leur pouvoir d’achat.

    Pour faire face à l’augmentation du coût de la vie, l’urgence est à une augmentation générale des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires.

    L’Intérim et les contrats courts sont plébiscités dans la période par le patronat. Ce n’est pas un hasard : pour maximiser leurs profits, les entreprises veulent flexibiliser toujours plus le recours à la main d’œuvre, condamnant les travailleuses et travailleurs à la précarité. C’est pourtant un emploi stable et des salaires décents dont nous avons toutes et tous besoin ! Recours abusif à l’Intérim, fin de missions et licenciements injustifiés, inégalités de traitement et pressions sur les salariés dans les agences sont notre sort quotidien.

    La CGT Intérim est aux cotés des salari-é-e-s intérimaires comme permanent-e-s. Cette organisation est la vôtre si vous vous en saisissez : rendez-vous dans le cortège de la CGT Intérim le 17 mars pour rencontrer vos camarades qui ont fait le choix de rejoindre la CGT pour défendre le droit des l’ensemble des travailleurs ! La CGT Intérim revendique :

    Le SMIC à 2 100 € seule garantie d’un salaire décent pour toutes et tous !

    La reconnaissance de l’ancienneté et de l’expérience des salarié-e-s intérimaires et l’application pleine et entière de l’égalité de traitement.

    Des embauches en CDI dans leur entreprise utilisatrice pour tous les intérimaires qui le souhaitent

    La construction de la sécurité sociale professionnelle garantissant un salaire rémunérateur et des droits (formation, mobilité...) tout au long du parcours professionnel de chacun.

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