Égalité de rémunération et abus de précarité : A La Poste, les intérimaires et la CGT ripostent

  • Et il était temps car depuis des années, des centaines d’intérimaires sont exploités sans scrupules par les agences de travail temporaire et leur client.

    La Poste, à coup de contrats à la semaine ou au jour le jour, travaillant jusqu’à l’épuisement en espérant une embauche pour échapper à la précarité…

    L’exploitation cynique ne s’arrête pas là !! La Poste et les agences d’intérim savent que les intérimaires ne connaissent pas leurs droits et se sente vulnérables s’ils en réclament l’application…Alors pourquoi se priver !!

    De nombreux éléments de rémunération ne sont pas reversés aux intérimaires, comme la prime PCTI de 16€ par mois, les primes de remplacement de 7€ par jour pour les intérimaires non titulaires de leur tournée, le complément familial de 113€ par mois pour les salariés ayant deux enfants, 240€ à partir de 3 enfants et 170€ par enfant supplémentaire (mais aussi primes d’équipe, covid, commissionnement). Sans compter les missions sur des postes vacants, ou pour des motifs erronés.

    Cela constitue de nombreuses infractions pénales et prud’homales dont le délit de marchandage et de prêt illicite de main d’œuvre, punis par la loi !

    La CGT FAPT 44, CGT INTERIM et les syndicats CGT Manpower, Start People, Adecco feront tout pour défendre les droits des travailleurs bafoués honteusement et en toute connaissance de cause par les directions des agences d’intérim et de La Poste, par l’action médiatique ou juridique, la saisine de l’inspection du travail et du préfet, la mobilisation sur le terrain.

    LA CGT  EXIGE QUE LA POSTE ET LES AGENCES D’INTÉRIM RESPECTENT LES DROITS DES INTÉRIMAIRES, EXIGE L’EMBAUCHE DE TOUS LES INTÉRIMAIRES EN CDI POSTE ET EXIGE LE VERSEMENT IMMÉDIAT, RÉTROACTIF ET SANS PRESCRIPTION, DE TOUTES LES PRIMES « OUBLIÉES » PAR LA POSTE POUR S’ENRICHIR SUR VOTRE DOS.

    Seule la lutte collective mène à la victoire !! CGT et Salariés, Unis Nous Vaincrons !!

    Protégez-vous, Syndiquez-vous !