Le 27 janvier, l'heure est à la mobilisation pour toutes et tous!

Produits de première nécessité, gaz, électricité : personne ne peut plus ignorer que tout augmente ! Tout, sauf les salaires qui stagnent et ne permettent pas de vivre décemment. Une large intersyndicale ( CGT-FO-FSU-Solidaires-FIDL-MNL et UNL) appelle à une mobilisation interprofessionnelle le 27 janvier prochain. La CGT Intérim sera présente !

Intérimaires comme permanents, nous subissons chaque jour des conditions de travail difficiles et des salaires trop bas. Les salariés intérimaires sont les premières victimes de la politique de rigueur salariale imposée par le patronat. Missions sous-rémunérées, chantage à l’emploi, menaces de fin de mission : les intérimaires sont maltraités et cette maltraitance est structurelle. En particulier la reconnaissance de la qualification professionnelle, déjà largement insuffisante pour les salariés en CDI est tout simplement refusée aux intérimaires qui se voient contraints à des missions sous-qualifiés ou placés sur des postes différents de ceux qu’ils occupent réellement, avec à la clé une rémunération moindre. L’ancieneté comme la reconnaissance des risques professionnels passe également à la trap avec l’intérim. Réputés  « nouveaux » dans l’entreprise utilisatrice à chaque mission, les intérimaires se voient privés de leurs droits primordiaux.

Depuis 30 ans, la multiplication des dispositifs (plus de 80) d’exonérations de cotisations assèche les recettes de la protection sociale et se traduit par un recul des droits : baisse des remboursements des frais de santé pour l’assurance maladie ou des droits futurs à la retraite. A terme, si les cotisations sociales venaient à disparaître dé!nitivement, les ménages dépenseraient plus pour espérer conserver le même niveau de protection sociale.

Il est temps que cela cesse ! Nous sommes exploités, maltraités, mais nous sommes des millions ! Regroupons nous ! Retrouvons nous le 27 Janvier dans les cortèges de la CGT ! Revendiquons ensemble :

Le SMIC à 2000  euros brut!

La semaine de 32h sans baisse de salaire et des embauches pour combler les postes créés par le partage du temps de travail.

L’égalité de traitement réelle : l’ensemble des dispositions des accords de branche et d’entreprise doivent bénéficier aux intérimaires sans condition d’ancienneté

Augmentation des IFM : - Exige immédiatement l’augmentation des Indemnités de Fin de Mission (IFM) selon la durée de la mission :

- 35 % d’IFM pour les missions d’une journée (7 heures) ou moins ;

- 30 % d’IFM pour les missions entre une journée (7 heures) et une semaine (35 h) ;

- 25 % d’IFM pour les missions entre une semaine (35 heures) et un mois (151,67 heures) ;

- 20 % d’IFM pour les missions entre un mois (151,67 heures) et trois mois (455 heures) ;

- 15 % d’IFM pour les missions au-delà de trois mois (455 heures) ;

La revalorisation de la Garantie Minimale Mensuelle de Rémunération (GMMR selon l’expérience et l’ancienneté.

Des effectifs suffisants en agence et l’intégration de la part variable dans le salaire des permanents : halte à la pression et à la course au profit à tout prix !

REFUSONS toutes les cures d’austérité que l’on voudrait nous   imposer !

GAGNONS l’augmentation des salaires, pensions et minimas sociaux ; des emplois pérennes, des services publics renforcés et une protection sociale intégrale !